Alors que Bisac attendait patiemment et dans un silence monacal, faut bien dire que le garde en faction à l'entrée n'était point trop causant. Un soldat courut à s'en rompre le coup depuis les remparts pour arriver tout essouflé et la cheville brinquebalante. Il se présenta comme un lieutenant de garnison et recruteur. Bien que, après que les présentations ayant été faites, Bisac s'aperçu que le lieutenant en question était une femme. En même temps, ces tenues militaires ne mettaient guère en valeur les atouts des demoiselles. Trèves de considérations anatomiques, Bisac inclina le buste et dit.
Mes hommages dòna lieutenant, je suis le sieur Aymeri Bisac, enchanté de vous connaitre.
Je vous en prie, je vous suis car vous en conviendrez que le poste de garde n'est guère propice à de longues attentes.
Bisac sourit et enboita le pas du lieutenant.